• A I K I D O
    F R A G M E N T S  D E  D I A L O G U E
    A   D E U X  I N C O N N U E S

     

    L'Aïkido est communication.

    Faire de l'Aïkido, c'est affirmer cette volonté de communication et ce, jusque dans le pire des cas, celui où l'autre vous nie au point de vouloir vous détruire.

    Mais quoi dire ? Et comment le dire ?

    Quel langage pour quel message?

    Toute la pratique de l'Aïkido n'est que dialogue pour tenter de lever ces deux inconnues.

    Ce livre n’est pas un livre de technique. Ce n’est pas non plus un livre d’histoire ni de théorie de l’Aïkido. Il ne délivre aucun secret, ne dévoile aucun mystère, n’expose aucun dogme.
    Son propos est simplement de tenter de cerner la réalité de notre pratique, c’est à dire d’en parler pour ce qu’elle est et non pour ce qu’elle devrait être ou aurait pu être.
    A ce titre, il parle de notre expérience, à nous aïkidokas. De notre vécu au sein des Dojos, des idées, doutes et hésitations que nous y rencontrons, des joies que nous y connaissons, des analyses que nous en tentons, de la compréhension que nous en avons, des incompréhensions auxquelles nous nous heurtons, de nos réussites, de nos échecs, de nos espoirs et aveuglements, de notre chemin, de sa perspective, de notre parcours chaotique mais néanmoins résolu...
    Il ne tente pas de définir une norme mais d'illustrer, par le discours et par l'image, les multiples facettes de notre passion commune.
    Il propose une sorte de puzzle que votre lecture aura pour charge de reconstituer en en cimentant les différents fragments de votre propre regard et sensibilité.
     

    Plus de 50 textes et 40 photographies pour donner, outre le plaisir de feuilleter et de fréquenter un bel ouvrage, peut-être un peu plus de corps, de vie ou de sens à votre pratique. Pour vous en rendre acquéreur, au prix de 33,50 euros l’exemplaire (plus 3,80 euros, de port), veuillez passer commande par e-mail : noel.franck@wanadoo.fr ou par voie postale en remplissant et en et en renvoyant le bon de commande (accompagné du règlement) à:

    Franck NOEL
    le Téoulet
    81630 - Salvagnac.

    Tarifs réduits à partir de 5 exemplaires


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  • Guillaume Erard (3ème dan Aikikai)

     

    Guillaume pratique l'Aïkido depuis quatorze ans, et a suivi plusieurs écoles au gré de ses déplacements. Après des débuts au sein du groupe Nocquet, il rejoint en 2001 l'Irlande pour des raisons professionnelles et partage notamment le tatami de Alan Ruddock, un élève direct de Ô Senseï. Il rejoint ensuite le United Kingdom Aikikai, avant de s'établir plus longuement au Dublin Aïkikaï Aikido sous la direction de Cyril Lagrasta. Cette fédération sous la direction technique de Philippe Gouttard et Luc Mathevet reçoit en outre Marc Bachraty ainsi que Christian Tissier. Sa vie professionnelle ne le retenant plus davantage en terre irlandaise, Guillaume vit actuellement au Japon où il s'entraine de façon très assidue sous la direction des Senseï du Hombu Dojo de Tokyo.

    Bien que nous ne nous connaissons pas personnellement, je vous recommande vivement d'aller sur son site. Vous y découvrirez des interviews, des photos et vidéos, des articles sur l'aikido et le Japon, etc...

    http://www.guillaumeerard.fr/

    Par ailleurs, si vous désirez partir au Japon et pratiquer l'aikido au Hombu Dojo, je vous renvoie à l'excellent "guide du pratiquant d'aikido en visite à l'Aikikai" que Guillaume a publié sur son site. Vous y trouverez pleins de renseignements en ce qui concerne l'hébergement, les déplacements, l'alimentation, ainsi que les différentes modalités du Hombu Dojo :

    le-petit-guide-du-pratiquant-d-aikido-en-visite-a-l-aikikai

    Bonne lecture !!!

     


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  • CENTRAGE

    Une petite pépite trouvée sur le net qui concerne une analyse de Franck Noel (7ème dan Aikikai) au sujet du centrage. A lire tout particulièrement.

    1 - Logique mécanique dynamique :

    - Principe :

    Faire en sorte que la partie centrale du corps (ventre, hanches, centre de gravité, axe) serve d'appui à toute action. La direction de l'action doit être en cohérence avec l'orientation du corps (des hanches, du ventre).

    Le centrage se définit donc dans une action et non dans une position (même si, par commodité de langage on peut parler d'une position centrée pour évoquer le point de départ ou d'arrivée d'une action centrée). Son appréciation, sa fonctionnalité, vont varier en fonction de la nature de l'action (une seule ou plusieurs directions, tension ou relâchement sur les points de contact...)

    - Importance et lien avec la perspective (le propos) de l'aïkido :

    Le centrage a donc à voir avec la notion d'unité  du corps, l'unification (aï) avec soi-même, c'est à dire la capacité à optimiser l'utilisation de son potentiel physique dans une action. C'est un des aspects de la coordination, de l'équilibre et de l'économie, mais il ne recouvre pas totalement ces notions : il faudrait y ajouter  l'utilisation du poids du corps, la gestion des tensions-relâchements et ouvertures-fermetures, la liaison haut-bas (utilisation des jambes), les leviers, pivots et déplacements...

    Cela étant, le centrage est ce qui permet la prise de conscience, l'utilisation et le respect des lignes de force naturelles du corps, ce qu'on peut appeler la justesse du geste. Une bonne part de la technique consistera à faire coïncider ces lignes de forces avec les lignes ou points faibles de Uke. Tori s'efforcera, par son centrage, d'excentrer Uke.

    - Exemples et formes diverses :

    Les choses sont relativement simples lorsqu'il n'y a qu'une direction à l'action... L'exemple le plus clair est sans doute shihoo nage : les mains montent et descendent devant soi, toute déviation latérale entraîne un déséquilibre.

    La projection de irimi nage : le point de contact (globalement au niveau de l'épaule) reste devant sa hanche; s'il se retrouve en arrière, la hanche ne peut plus servir d'appui à l'action.

    Plus difficile à évaluer lorsque l'action se compose de plusieurs directions qu'il s'agit d'équilibrer : c'est alors la résultante des forces mises en œuvre qui doit être en cohérence avec l'orientation des hanches.

    Exemple : ushiro ryote dori : les mains devant les hanches ou carrément derrière et relâchées. Si elles se trouvent sur le côté, la résultante ne passe plus par le centre.

    Parfois encore le relâchement fait que l'impulsion n'est pas située au point de contact qui peut, alors, être excentré sans dommage.

    Enfin être excentré conduit  au déséquilibre et chuter est une manière de se recentrer.

    2 - Sensation et expression traditionnelle :

    L'enseignement traditionnel japonais ne fait pas référence à cette expression quasi géométrique du centrage. En revanche, le centre est largement mentionné : «se rassembler en son centre», agir «à partir du ventre» etc, toutes expressions évoquant une sensation plus qu'une explication mécanique. Mais il s'agit bien de la même chose : le relâchement du haut du corps faisant naturellement descendre la sensation vers le ventre qui devient le point d'appui des actions.

    Mais la sensation de centrage ne peut réellement se développer qu'en respectant la logique mécanique évoquée ci-dessus, faute de quoi, on risque fort de se bercer d'illusions et de rester dans le domaine de l'auto-suggestion.

    3 - Aspect psychologique :

    Bien évidemment, le centrage des actions (par opposition à l'éclatement) va servir de support pour le développement d'une certaine sérénité du pratiquant, pour sa concentration et sa disponibilité-adaptabilité : l'appui central physiquement établi, permet de libérer la périphérie (bras et jambes) et donc de les rendre adaptables. La crainte de se voir surpris ou dépassé va donc progressivement disparaître et apporter la tranquillité d'esprit.

    Conclusion :

    En tant qu'un des principes fondamentaux d' aikido, le centrage comporte :

    un aspect mental (concentration, sérénité),

    technique (logique, mécanique),

    et physique (équilibre des tensions),

    illustrant ainsi la trilogie «shin-gi-taï».

    Le centrage est donc un outil essentiel de l'aikidoka et l'enseignant ne doit pas perdre une occasion de le mettre en évidence et de l'exploiter positivement (présentation d'une technique) ou négativement (correction d'un défaut de centrage).

    Cela dit, le centrage n'est pas tout : pour ne parler que de l'aspect technique, il convient absolument de le combiner aux notions de placement, de distance, de rythme, d'engagement, etc.

    Franck NOËL


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  • Le iaido

    Le iaido (souvent aussi appelé "iai") regroupe un ensemble de techniques d'escrime traditionnelle au sabre long Japonais, le Katana, qui consistent à dégainer et frapper dans le même mouvement. Les origines du Iaido remontent au Moyen-Age japonais à la période des guerres (Sengoku-jidai entre le XIVe et le XVIIe siècle).

    La sécurité était précaire et le guerrier (Samurai ou Bushi) portait en permanence le Katana passé dans la ceinture le tranchant tourné vers le haut. Les Bushi avaient remarqué que lors d'attaques imprévues (au détour d'un carrefour, à l'intérieur d'un bâtiment), c'est la rapidité avec laquelle on dégainait et on enchaînait une contre-attaque qui permettait d'acquérir un avantage fondamental dans le combat. C'est de cette observation qu'est né le iaido.

    La tradition veut que la première formalisation du Iaido soit due à un certain Hayashizaki Shinsuke Shigenobu né vers 1542 à Shinzaki en Dewa. Hayashizaki aurait créé le premier style de Iaido appelé Hayashizaki-ryu, (aussi connu sous le nom de Shinmeimuso-ryu ou Jushin-ryu). Il aurait enseigné jusqu'à l'âge avancé de 70 ans. L'un des disciples de Shinsuke, Tamiya Heibee Shigemasa aurait ensuite fondé le Tamiya-ryu, style qui eu la faveur des Shogun puisque l'un des descendants de Shigemasa, Narimasa enseigna le Iaido à Tokugawa Ieyasu. Plus tard, à la 7è génération des Tamiya, Hasegawa Chikarasuke Hidenobu développa le Hasegawa Eishin-ryu.

    Vers 1688, à la 9è génération, Omori Rokkottai Morimasa créa son propre style appelé Omori-ryu à partir du Eishin-ryu et de Kata de l'école de Kenjutsu de Sinkage-ryu en y ajoutant le Seiza de l'étiquette de Ogasahara-ryu. Ces diverses écoles ou styles (Ryu, Ryuha) sont regroupés sous le nom d'écoles anciennes ou Koryu. Après avoir failli disparaître après la révolution Meiji en 1868 avec l'interdiction du port du sabre (1876), le Iaido s'est développé de nouveau grâce à l'un des derniers grands enseignants de Iaido de l'époque Meiji, Nakayama Hakudo qui après avoir étudié le Eishin-ryu, créa le Musoshinden-ryu en 1933.

    Le Iaido est aujourd'hui largement pratiqué au Japon et dans le monde.

    Seitei Iai.pdf


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  • Mythologie japonaise

    La mythologie japonaise est l'ensemble des légendes et des mythes du Japon.

    Un aspect intéressant de la mythologie japonaise (日本神話, Nihon shinwa) est qu'elle explique l'origine de la famille impériale, considérée comme d'ascendance divine jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

    Les mythes japonais principaux, comme généralement accepté de nos jours, sont basés sur le Kojiki et d'autres ouvrages complémentaires. Le Kojiki est le plus ancien recueil de mythes, légendes et histoire du Japon. Le Shintoshu explique la genèse des déités par une approche bouddhiste. Le Hotsuma Tsutae et le Nihonshoki, quant à eux, contiennent des versions relativement différentes de cette mythologie.

    je vous est donc concocté une petite synthèse au sujet de la génèse du monde selon la mythologie japonaise :

    La Génèse du Monde


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